L'impact de l'utilisation de la technologie sur l'avenir des femmes

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Travailler dans la technologie les femmes et la Silicon Valley

Dans la Silicon Valley, peu de figures féminines émergent dans la réalité technologique souvent exclusivement masculine. Une réalité, malheureusement, dominée par les hommes et un discours qui n'est pas nouveau le problème est évident et solide, mais les solutions tardent à venir.

Le monde de la technologie, des grandes entreprises technologiques aux États-Unis et ailleurs, et de la science en général, est dominé par le regard masculin. Cela dépend, mais les stéréotypes liés au genre sont si profondément enracinés qu'il est difficile pour une femme d'imaginer travailler dans une entreprise technologique. Un casino en ligne comme Vulkan Vegas peut s’affirmer comme exception, mais quoi dire de grosses boîtes comme Facebook META ou Google ?

Parmi ceux qui se battent pour que cette dynamique cesse d'exister, Sheryl Sandberg, la numéro 2 de Facebook, qui a cependant annoncé sa démission il y a quelques semaines : la raison ? Des différences d'idéaux avec Mark Zuckerberg et la volonté de celui-ci de s'occuper des femmes.

Qui est Sheryl Sandberg?

Sheryl Kara Sandberg est une femme d'affaires et une dirigeante américaine connue pour avoir désormais quitté son poste au conseil d'administration de Facebook.

Après avoir travaillé comme consultant en affaires pour des grosses entreprises, dont Lawrence Summers qui était alors secrétaire au Trésor américain sous la présidence de Bill Clinton, Sandberg a été engagée par Google, à l'époque une société semi-inconnue, pour prendre en charge les ventes en ligne des produits publicitaires et d'édition.

En 2012, elle a été nommée dans la liste des personnes les plus influentes du monde selon le magazine Time. Selon Forbes, en 2018, elle se classe comme la 11ème femme la plus puissante du monde. En 2021, la richesse de Sandberg s'élevait à environ 1,8 milliard de dollars, grâce à ses participations dans la société Facebook et d'autres entreprises. Ainsi, elle est devenue l'une des plus jeunes milliardaires en 2014.

Toutefois, en juin 2022, elle a quitté son poste de directrice des opérations de Meta, la nouvelle société de Mark Zuckerberg. Etant la première femme à siéger au conseil, ses dimssions ont fait scandal.

Sandberg : la numéro 2 de Zuckerberg quitte Meta

Sheryl l'annonce ironiquement dans un post Facebook : après 14 ans de travail aux côtés de Mark Zuckerberg, elle quitte l'entreprise Méta (pour ne rester, peut-être, que dans le corps administratif). Elle écrit sur le réseau social : "Je ne suis pas sûre de ce que l'avenir me réserve, mais je sais que je me concentrerai davantage sur ma fondation et mon travail philanthropique, ce qui est la chose la plus importante pour moi, étant donné la condition critique dans laquelle se trouvent de nombreuses femmes aujourd'hui".

En fait, sa fondation, la fondation Sheryl Sandberg & Dave Goldberg, a pour vocation d'aider les femmes à réaliser leurs ambitions, en essayant de créer des lieux de travail de plus en plus inclusifs. Ce qui est particulièrement nécessaire dans le domaine des STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), dont Sheryl est une grande représentante.

La raison du départ de Meta n'est pas très claire mais il y a quelques points qui nous permettent d'identifier les raisons du départ:

• une divergence d'opinion sur la direction que prend l'entreprise,
• l’absence de valeurs partagées, d'identité de marque et d'objectifs communs,
• la facilité de création de complots et de conspirations potentiellement dangereux sur ses réseaux sociaux par Meta.

Une perte insurmontable?

La démission de Sheryl Sandberg en tant que numéro deux de Meta laisse un vide dans la Silicon Valley, où les femmes de haut niveau sont de plus en plus rares et où la Big Tech se confirme de plus en plus comme un club presque exclusivement masculin. Ce recul marque la fin d'une époque pour l'une des femmes managers les plus célèbres d'Amérique et l'un des symboles de la Silicon Valley.

Bien que les femmes aient progressé ces dernières années, les plus hauts niveaux d'encadrement sont toujours dominés par les hommes. En 2021, seuls 26 % des PDG et des directeurs généraux étaient des femmes. Une part faible mais en hausse par rapport aux 15 % de 2019.

Sandberg a également été révolutionnaire à cet égard, brisant le moule en introduisant une nouvelle figure dans la Silicon Valley : celle de la femme cadre expérimentée qui aide à professionnaliser les start-ups fondées par des hommes. Elle a été l'une des rares femmes qui a été chargée de mettre en œuvre le modèle économique de Facebook et d'en être le visage public pour les politiques et la presse.

À la suite d'innombrables scandales, son étoile a pâli et sa relation avec M. Zuckerberg s'est refroidi, mais elle est restée un élément indispensable. Alors que la valeur des actions s'effondre, que la concurrence de TikTok se durcit et que la perspective du métavers reste lointaine, Meta perd l'un de ses repères au mauvais moment.

Le futur de Meta sans femmes

La déclaration de Zuckerberg chez META, a représenté une correction de trajectoire géante pour l'entreprise. Le PDG a écrit que le départ de Sandberg marquait la fin d'une époque, puis a annoncé des changements dans l'organisation de Meta visant à garantir qu'une telle époque ne se reproduise jamais. Le successeur de Sheryl Sandberg, Javier Olivan, assumera le rôle de manière plus traditionnelle. Avec la démission de Sandberg - et malgré les éloges - Zuckerberg a démantelé l'organisation que l'ancienne directrice avait créée et a pris un contrôle plus direct.

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